PAR BUSSY RABUTIN

Rencontrez les femmes livre

Sur une belle page blanche, au frontispice de ce livre, en lettres architecturales, je voulois tracer une dédicace ou une inscription funèbre DIS. Je voudrois du moins, puisque je viens de vivre assez longtemps avec elles, ne pas quitter toutes ces pécheresses sans leur dire adieu, et je désirerois concentrer mes derniers hommages en une vingtaine de vers de circonstance; peut-être les aurois-je tournés ainsi: L'art antique disoit: Qu'on adore les belles! Les poètes disoient: Que tout cède à l'amour! Les poètes et l'art aujourd'hui sont rebelles Au culte dont Laïs a vu le dernier jour. O femmes! Ô sagesse du monde! Devant d'autres autels s'agenouillent nos vers. Notre admiration se proclame éblouie Par la splendeur des lois qui plaisent aux Césars. Midas a des enfants; la foule, recueillie, Applaudit aux décrets de leur goût pour les arts.

BUSSY RABUTIN ANNOTÉ PAR P. BOITEAU

Elles sont là, debout, en équilibre, chacune sur son piédestal Fiers de ce doux fardeau, nous marchons dans la vie comme ces mouleurs italiens lequel traversent les rues, des plâtres par les mains, sous chaque bras, avec la tête Rarement, le pauvre mouleur rentre chez lui son étalage au complet ; plus rarement encore nous arrivons au terme de notre ardeur avec toutes nos idoles. Alphonse Daudet, La dernière idole 46 [ Donc je serai tenté de conclure combien l'homme de génie qui décrie une erreur générale, ou qui accrédite unique grande vérité, est toujours un être digne de notre vénération. Denis Diderot.

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Elle est jolie avec ses grands regard bleu pur et ses noirs difficulté encadrant son visage de porcelaine. Une capuche recouvre sa chevelure et une croix pend sur sa poitrine. Vers son épaule dort une grosse religieuse, fraîche et amusante. Des blasons sont insérés dans le plafond et Pur sous les regards des domestiques les admire sans remarquer que le chef de maison vient de pénétrer par le hall. De boucles dorées alors fines tombent sur ses épaules carrées. Un large sourire franc se dessine sur ses lèvres au- dessus desquelles une fine paire de moustaches rehaussement sa beauté de courtisans. Soyez la bienvenue sur mes terres.

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À Paris, ce 8 may. Ma billet à ce que je vois aurore assez à bastons rompus, et sur continuer sur le mesme ton ego vous diray que M. À Paris, ce 23 du mois de may [8]. Je vous fais aussi des compliments de la part de M. Adieu encor une fois, mon bon monsieur, je souhaite avec passion avec vous voir, et je finis par peine quoyque je ne vous dise rien de bon. À Paris, ce 3 juin [14]. Premièrement, si vous changez ce ne peut être combien de bien en mal, et si vous voulez que je vous fasse changer encore, ce ne peut être que de mal en pis. Faites moy viste réponse, mon cher camarade. À Chaalons sur Saône pour la Marche.